"Comment chier dans les bois" de Kathleen MEYER - couverture

COMMENT CHIER DANS LES BOIS – RESUME – version COURTE

Ce livre est vieux comme le monde puisque la première édition date de 1989. Je ne l’ai jamais lu, j’ai toujours trouvé que le titre « Comment chier dans les bois » était « vulgaire », un « brin » provoquant et en même temps sans aucun doute ironique. Pas vraiment mon style de lecture en gros ! Mais en cette année 2021, j’ai franchi le cap et l’ai emprunté à la bibliothèque municipale. Mon attirance pour la nature m’a fait franchir le cap et ce titre est venu me parler en quelque sorte : «  Et si c’était finalement pour toi ? Tu veux te rapprocher de la nature et tu y passes de plus en plus de temps, alors lis-moi ! ». Alors peu importe depuis quand il est sorti et même si j’arrive après tout le monde, le tout est de prendre la route et de s’y mettre pour la nature. Elle le mérite !

Qui aurait cru qu’un livre puisse être écrit sur le sujet le plus banal qui soit et qui pourtant fait partie des plus non-dit de la planète ! Eh oui ! Tout le monde fait caca, qu’on soit bébé, vieux, élève, PDG ou Président, nous allons tous, tous les jours (normalement), faire caca !

Alors pourquoi tant de mystère sur ce sujet et pourquoi personne ne nous apprend à faire caca ? Voyons cela ensemble, comment faire caca autrement !

Ce livre devrait répondre à nos questions. C’est parti !

RESUME du livre « COMMENT CHIER DANS LES BOIS »

de Kathleen MEYER aux éditions Edimontagne
146 pages au format 13cm x 21 cm

NOTE DE L’AUTEURE

Ces premières pages donnent le ton et permettent de définir les mots qui vont être utilisés. Kathleen MEYER nous raconte sa démarche dans la recherche du « comment écrire un livre sur ce thème si particulier ». On voit que le sujet n’était pas si simple ! La frontière entre le vulgaire, le mignon ou le délicat fait qu’il fallait vraiment se poser la bonne question pour savoir sur quel ton écrire ce livre.

PREFACE DE LA NOUVELLE EDITION

L’auteure remarque, quelques années plus tard, que les mentalités changent sur le sujet et que certaines personnes se posent des questions sur notre impact environnemental quand à cette pratique de chier dans les bois. Les mentalités évoluent peut-être, mais malheureusement pas assez vite par rapport aux dégâts que nous pouvons causer. Ces dégâts se voient aux quatre coins du globe, sur toutes les hauteurs et dans tous les écosystèmes.

Une ébauche du concept du « remportez tout » commence à être abordée dans cette préface. Un laïus sur les toilettes sèches vous y attend également.

PREFACE ORIGINALE

L’auteure se dévoile dans cette préface et nous raconte son parcours, le pourquoi de ce sujet qui fait rougir quand on l’évoque et qui fait marrer les enfants grâce à cette maxime « pipi, caca, prout ».

L’intérêt de ce livre est réel et les scènes décrites par l’auteure sont à mourir de rire mais tellement vraies !

Pourtant, outre le comique de la scène, l’impact environnemental est bien présent et comme la nature attire de plus en plus de monde, le risque grandit jour après jour.

L’eau de nos rivières, sources ou cours d’eau n’est plus consommable telle quelle en raison de nos crottes. Sans compter sur tout ce papier toilette qui vient garnir le sol vert de nos forêts d’un rose pâle qui fait fuir tout un chacun lorsqu’il en aperçoit.

Chapitre 1 : Anatomie d’une merde

Comment chier dans les bois en minimisant notre impact environnemental.

Dans le 1er chapitre, l’auteure nous partage un recueil d’histoires vraies.

Un partage d’histoires plutôt caucasses de l’époque des ladies victoriennes et de leur petites « affaires » mais aussi d’histoires modernes. Avec ces histoires, l’auteure donne le ton léger et drôle qu’elle gardera tout au long de son livre. Ces petits faits ne vous laisseront pas indifférents, je les ai personnellement trouvés à mourir de rire ou de honte, cela dépend du point de vue duquel on se place.

Kathleen MEYER nous donne alors quelques astuces pratiques à faire ou à ne pas faire, dans des situations que nous avons forcément un jour ou l’autre expérimentées. Des scènes qui avouons-le, font souvent écho à des moments personnellement vécu directement ou indirectement avec nos parents ou nos enfants par exemple.

Ces illustrations divertissantes illustrent bien la complexité de trouver l’endroit idéal pour faire ses besoins, que ce soit en ville ou en nature lorsqu’il n’y a pas les commodités de la vie moderne.

Chapitre 2 : En creusant notre trou pour chier dans les bois

Ici, nous apprendrons les bons gestes à mettre en pratique pour protéger notre planète Terre et ses cours d’eau suite à nos dépôts d’élimination. Nous éviterons ainsi de la polluer plus qu’elle ne l’est déjà.

K. MEYER aborde qu’il nous est impossible aujourd’hui de boire directement de l’eau naturelle en nature sans la filtrer au risque de tomber malade. Les eaux contiennent désormais des germes qui causeront inévitablement chez l’Homme des problèmes gastriques pouvant durer 4 à 6 semaines, de quoi dissuader tout de même.

Elle parle aussi du risque de la propagation de virus à grande échelle due à notre évolution technologique. Alors qu’elle a écrit son livre en 1989 pour sa première édition, la pandémie actuelle justifie ses dires quelques années plus tard. Elle nous invite donc à réfléchir à notre part de responsabilité face à la prolifération des maladies et à la protection de la faune et de la flore de notre belle planète. Des choix de vies que nous faisons chaque jour dans nos habitudes et nos comportements aux répercussions un jour où l’autre sur notre environnement, nous pouvons et devons agir.

L’auteure nous livre alors ses secrets et astuces pour faire les bons choix en matière d’élimination fécale.

En passant par :

  • Le trou de chat ;
  • Le choix du terrain ;
  • Le matériel nécessaire pour bien chier dans les bois ;
  • Les techniques pratiques pour bien s’y prendre ;
  • Bien choisir son emplacement ;
  • Les exceptions ;
  • Le cas de l’eau de mer.

Chapitre 3 : Quand vous ne pouvez pas creuser votre trou pour chier dans les bois

Vous conviendrez que dans la plupart des cas il n’est pas possible de pouvoir se creuser un trou avant de faire ses besoins, pour plusieurs types de raisons. Aux Etats-Unis, il est parfois même interdit de faire ses besoins en nature. Ils ont donc mis en place des moyens pour remédier à cela et K. MEYER nous les partage ici dans son livre.

Elle nous explique ce que sont les toilettes portatifs et les différents modèles existants pour pouvoir chier dans les bois.

L’auteure met aussi en avant le retard de ces méthodes et de cette prise de conscience en France, contrairement à d’autres pays.

Chapitre 4 : La complainte du ramasseur solitaire

Le matériel précédemment énuméré par l’auteure n’est absolument pas adapté à un voyage solitaire notamment en raison du poids de ces systèmes.

La méthode du « trou de chat » reste la solution pour un solitaire mais l’auteure préconise de mettre en place une nouvelle technique quand le trou n’est pas possible, celle du « Remportez tout ».

Les systèmes D (assez surprenant qu’on se le dise !) proposés permettent au lecteur de faire son choix au cas par cas, en fonction de ses besoins, de sa situation et de ce qu’il est prêt à faire ou pas.

Chapitre 5 : Le trot du trekker

Voici une nouvelle partie qui en fera rire certains, car elle fait inévitablement appel à des souvenirs vécus personnellement. Vous savez les cas de transit défaillant qui peuvent pourrir un voyage ou des vacances en famille ? Le genre de gênes et de maladie que l’on veut tous, mais tous, éviter.

L’auteure nous rappelle donc de ne pas négliger les conditions sanitaires en voyage et en nature pour nous éviter au maximum ce type de désagréments. Elle nous partage ses astuces pour minimiser les risques de contamination :

  • La prévention ;
  • Les mesures d’hygiène ;
  • Les remèdes de grands-mères ;
  • Le jeûne ;
  • Les filtres ;
  • etc.

Chapitre 6 : Pour les femmes seulement

Ici, elle aborde la complexité qu’a une femme à faire ses besoins en nature comparée à la facilité qu’ont les hommes suite à leur attribut naturel.

Elle commence par énumérer les situations drôles ou pas qu’a déjà vécu la plupart des femmes tentant désespérément de trouver un endroit fiable à l’abri des regards ou encore de se soulager sans s’éclabousser les pieds, etc.

Elle donne des techniques, astuces et conseils sur :

  • Le comment s’y prendre ;
  • Les alternatives avec les équipements existants ;
  • Les critères pour bien choisir son endroit ;
  • Mais aussi comment faire pendant la période menstruelle.

Chapitre 7 : Quoi ? Pas de P. Q. ? Ou comment faire sans ?

Comment chier dans les bois sans utiliser le papier toilette ou PQ. Trucs et astuces à découvrir.

Elle nous livre ici différentes solutions alternatives au papier toilette et que nous devons fuir car il pollue :

  • Les serviettes lavables ;
  • Le choix des bonnes plantes ;
  • Le glanage ;
  • La main (mais j’avoue j’en suis pas fan du tout ;-))

L’auteure nous rappelle aussi que le choix de notre alimentation fera varier la complexité de devoir nous essuyer ou pas.

En conclusion elle nous invite à expérimenter par nous-même et faire notre propre expérience tout en respectant notre environnement.

Mon avis sur ce fameux livre « Comment chier dans les bois »

J’ai beaucoup aimé lire ce lire, léger, drôle et sérieux à la fois. Il est facile à lire. En plus d’avoir beaucoup ri, dans le métro principalement, imaginez la tête des autres voyageurs qui m’ont entendu rire tout en regardant le titre du livre. Ce livre a le mérite de m’avoir enseigné. J’y ai appris pas mal d’astuces que j’ai envie d’essayer pour moi et ma famille. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire l’article plus complet et détaillé dans lequel je développerai plus en détails les chapitres de ce livre.

L’auteure possède un blog autour de cet univers que je vous mets ici.

N’hésitez pas à me dire si vous avez déjà lu ce lire et ce que vous en avez pensé. Et si ce n’est pas le cas peut-être que cela vous aura donné envie de le lire.

3 commentaires

  1. Je suis un ado qui aime le hiking et qui fait de longues randonnées de vélo de route en forêt…. Une passion que mes parents m’ont transmis.
    Ils m’ont aussi enseignés comment aller déféquer dans le bois, et croyez-moi, cela m’a été utile plusieurs fois
    Alors voici comment.
    Lorsque l’envie se fait sentir, je regarde autour de moi un endroit où il y’a beaucoups de végétation feuillues, arbres et arbustes. C’est très facile de trouver ce genre d’endroit au Québec Je quitte le sentier et je m’y rend. J’inspecte le sol: Il soit être très organiques mou, un peu humide avec une couche épaisse de humus. Un endroit loin de l’eau avec du soleil si possible. Ensuite je creuse un trou de chat 20 cm x 20 cm. Je mets un peu de humus dans le fond du trou, je m’accroupie en ayant les fesses vis-à-vis le trou et je fais caca.
    Quand j’ai terminé, je m’essuie et je mets le
    papier dans le trou.. Je remet un mélange de terre et de humus par dessus le tout. Je désinfecte mes mains.
    Le milieu que je vous ait décrit est la meilleure place pour une décomposition rapide.
    En respectant ces critères comme je fais en tout temps, le temps de décomposition est de MAXIMUM 15 JOURS mais pour moi, c’est 10 JOURS MAX car je suis végétarien.
    Le lieu de dépôt joue un rôle très important. Alors,un gros merci a mes parents de m’avoir bien éduqué et merci a vous pour avoir partager ce que vous sachiez.

    1. Auteur

      Un grand merci pour ce partage d’expérience concret ! Je suis ravi de voir que dès le plus jeune âge vous êtes déjà sensibilisé à ce genre de cause. Bravo à vous et si je comprends bien, merci à vos parents pour leur apprentissage. Continuez de bien profiter de vos sorties et de prendre soin de la nature comme vous le faites déjà ! A bientôt j’espère sur les Enfants de la Nature !

      1. Merçi beaucoup pour vos mots d’encouragement car cela nous fait plaisir de l’apprendre de la part d’un adulte. Mes parents ont lus le livre de Kathleen mais pas moi, ils m’ont sûrement transmis des infos pour m’en parler.
        Par exemple, l’hiver dernier, durant une randonnée en ski de fond, j’ai dû me soulager. Le sol est gelé, alors mon trou de chat se fait dans la neige. Et je choisi un endroit le plus exposé au soleil pour obtenir les périodes de gels et degels. Quand le printemps arrive, le caca est exposé au rayons UV, la flore va mourir plus vite et sa décomposition sera plus rapide. Ce n’est pas parfait comme astuce mais je limite les dégâts.
        Ramenez le tout dans un sac a caca comme mes parents le font, je n’en suis vraiment pas capable, ça demande du courage psychologique LOLL.
        En attendant de lire d’autres articles sur le plein air, salut bien!!

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