Ce second article sur ce livre « Comment chier dans les bois » devrait répondre à tout ceux qui se posent plus de questions sur cette pratique. Les chapitres sont plus détaillés et des images viennent compléter les différentes solutions proposées par l’auteure. L’article intitulé RESUME – version COURTE en revanche permet de découvrir rapidement le pourquoi du comment de ce livre. En espérant que cela vous donnera envie de lire ce livre et surtout d’aller plus loin dans cette pratique encore peu répandue.
Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouvel article et dans cette « nouvelle » pratique pour nous, français.
RESUME LONG du livre “COMMENT CHIER DANS LES BOIS”
de Kathleen MEYER aux éditions Edimontagne
146 pages au format 13cm x 21 cm
CHAPITRE I – ANATOMIE D’UNE MERDE
Un peu d’histoire pour commencer ce chapitre avec notamment l’histoire d’un plombier peu connu du nom de T.-J. CRAPPER mais dont le domaine est capital dans la sauvegarde de notre patrimoine : la chasse d’eau.
Nous ferons un bref voyage dans le temps à l’époque des ladies victoriennes et de leurs petites affaires.
Après ce voyage historique, l’auteure nous partage des histoires modernes à faire, une fois encore si on s’y projette un temps soit peu, soit pleurer de rire soit mourir de honte. Tout dépendra de votre personnalité 😄.
Ainsi, les histoires
- d’Henry et sa course folle,
- de Charles qui fait le ver,
- d’Élisabeth et sa cabane de vêtements,
- d’Henrietta Alice et les scouts,
- de l’auteure elle-même mimant l’écureuil surpris,
- d’Edwige et son poncho,
- de Suzie et la branche de bois mort,
- de Jonathan et sa botte de cow-boy,
- de Loyd et son abeille,
- de l’auteure et du reste des autres,
- de l’auteure et du Chukar.
A ce stade du livre, on peut soit trouver quelques astuces même si on se demande si celles-ci sont vraiment pratiques lorsqu’on ne les a pas nous-mêmes testées, soit noter dans un coin de notre tête « à ne jamais reproduire ! ».
Il faut se l’avouer, les scènes décrites dans le livre font souvent écho à des moments personnellement vécus que ce soit directement ou indirectement ou avec les enfants ou avec des amis.
Les conseils à ce stade :
- Eviter de se mettre à découvert,
- Éviter d’être nu,
- Surveiller votre arrière train,
- Éviter les lampes phare,
- Avoir l’oreille tendue à tout bruit suspect.
Malgré ces quelques exemples de mésaventures reprises dans le début de ce livre, Kathleen MEYER nous fait remarquer que ces déboires sont de très loin plus simple à vivre dans les bois que les déboires qui peuvent arriver en cherchant des toilettes en vain en ville.
Dénicher l’endroit parfait peut donc être difficile dans cette course folle au soulagement. Il va donc falloir être prêt à affiner nos sens pour repérer l’endroit parfait et aisé.
CHAPITRE II – EN CREUSANT VOTRE TROU…
L’urgence, vous l’aurez compris, est donc d’apprendre les bons gestes et de les mettre en pratique le plus rapidement possible pour protéger nos cours d’eau et éviter que notre terre ne devienne un lendemain de fête irrécupérable où personne ne serait à même de tout nettoyer.
Si on remonte aux premiers animaux terrestres et qu’on essaie de s’imaginer la quantité de bouse que ça représente quand on voit la masse calculée pour un dinosaure et si on y ajoute toutes les déjections des animaux jusqu’à aujourd’hui et celles des hommes, femmes et enfants, la quantité de crottes que ça représente, c’est juste incroyable ! Et pourtant le système naturel de traitement de ces déchets est au top ! Tout est prévu pour que tout se passe bien ! Mais nous ne sommes jamais à l’abri d’une saturation du système et donc d’une pollution à venir.
L’auteure nous alerte sur un point très important :
Il n’est désormais plus possible de boire de l’eau naturelle sans la filtrer avant.
Vous vous exposez à des parasites dont celui qui provoque la Giardiase. Kathleen MEYER a listé pour nous les différents symptômes de cette maladie. Je vous laisserai les découvrir mais croyez-moi, il faut y faire attention car être malade pendant 4 à 6 semaines, je pense que ça n’attire personne ! Les problèmes gastriques sont nombreux et bien désagréables. Je vous laisse imaginer.
« Il est toujours possible de boire directement une gorgée d’eau, mais le risque n’en vaut plus la chandelle. »
Pour vous aider à comprendre comment l’eau peut se retrouver contaminer par la Giardia lamblia, je vais reprendre ce que l’auteure a elle-même repris du livre Mange, bois et sois attentif dans lequel Thomas SUK écrit :
« (…) par dépôt direct par les humains ou les animaux dans l’eau, ou dépôt près de l’eau où les kystes peuvent être transportés par écoulements, ou élévations de niveau, érosion, ou sous les pieds des humains ou des animaux. Les kystes peuvent également être transportés dans l’eau par la fourrure d’animaux s’étant roulés dans les fèces. »
Voilà qui permet de comprendre pourquoi il est important de faire attention à cette maladie et pourquoi il est important de bien choisir son endroit pour déféquer, et de le faire correctement.
Après la Giardiase, parlons d’une autre maladie, la Cryptosporidiose, causée par un parasite, le Cryptosporidium. Il a globalement la même approche que la Giardia sauf qu’il y a un problème avec lui, il est résistant au chlore. Qu’est-ce que ça signifie ? Que les traitements d’épuration d’eau à base de chlore uniquement ne vous protège absolument pas de lui. Il faut obligatoirement avoir recours à une filtration mécanique pour s’en débarrasser.
En gros, en cas de doute sur la qualité de l’eau, prenez la précaution de filtrer votre eau voire aussi lui appliquer un traitement d’épuration au chlore par exemple. Ne cherchez pas d’autres systèmes efficaces, il n’y en a pas alors n’adhèrez pas aux théories en tout genre que l’on peut trouver, lire ou entendre sur le net, vous risqueriez de tomber malade. Ne comptez pas sur votre soi-disant bonne étoile pour vous protéger même si un jour pour une fois vous n’aviez pas été malade.
Vous voulez un exemple, l’auteure a tout prévu, vous pourrez découvrir l’expérience de « Walkin’Jim ».
Kathleen MEYER attire notre attention sur notre évolution technologique en nous faisant raisonner sur la propagation du virus à grande échelle. A l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes toujours en pleine crise sanitaire du Covid19, et la conclusion de Kathleen MEYER se justifie par notre époque moderne. Nous pouvons emmener une maladie d’un point A contaminé à un point B jusqu’alors sain d’un claquement de doigts grâce aux transports (avion, bateau, voiture, train, … ).
D’autres maladies sont aujourd’hui concentrées dans une zone géographique car les conditions de développement de la maladie doivent être respectées. Ainsi, seules quelques régions du globe sont concernées à ce jour mais avec le réchauffement climatique par exemple, qui peut garantir que ces maladies ne deviennent le lot de toute la population mondiale demain ?
Nous avons chacun d’entre nous un rôle à jouer pour éviter la prolifération des maladies et aussi dans la protection de la faune et de la flore.
Voyons enfin comment faire ?
FAIRE UN TROU DE CHAT !
C’est-à-dire creuser un trou pour enterrer notre dépôt.
Pourquoi ?
« Pour bloquer la dissipation d’organismes porteurs de maladies, que ce soit via les humains, les animaux, les éléments, ou encore par les insectes volants, afin d’empêcher toute contamination des eaux avoisinantes. »
Avec quoi ? UNE PELLE ! L’auteure nous conseille cette pelle qui n’a plus rien à prouver aujourd’hui tellement elle est utilisée dans le monde. Elle est simple, robuste, légère et efficace. Que lui demander de plus !
Ok, donc maintenant on peut considérer qu’on est prêt à aller « chier dans les bois » ? Eh ben non ! Pas encore ! Pourquoi allez-vous demander ? Voici ce qu’on apprend dans le livre.
Dans le meilleur des cas, dans la meilleure situation possible, notre caca mettrait UN AN à se décomposer entièrement. 😲 Mais pour cela, il faudrait que le sol soit bon, c’est-à-dire :
- Sa texture soit la bonne
- Son pouvoir filtrant soit au max
- Son taux d’humidité soit parfait
- Que la pente du terrain soit correcte
- Qu’il y ait une bonne exposition
- Que les insectes soient en nombre
- Que son pH soit au bon niveau
- Que sa température soit idéale
Bon autant dire que ce n’est pas la peine d’y penser quand on doit faire ses besoins et qu’il faut laisser faire la nature. Nous pouvons néanmoins agir et favoriser une zone plutôt qu’une autre. Alors agissons à notre échelle et soyons pas dans le « laisser faire égoïste ou je m’en foutiste ».
A retenir dans le choix de
La zone « idéale » :
- Un sol entre sec et humide
- Avec de l’humus
- Et des bactéries en abondance
Donc un endroit à l’ombre de la végétation ou de rochers où il n’y a pas de risques de voir le sol lavé par les eaux que ce soit à cause d’inondations ou de fortes pluies.
Si ce n’est pas possible, il faudra adopter la technique du « Remportez tout » jusqu’au lieu « idéal ». D’autres techniques seront abordées plus loin.
Bon revenons maintenant au sujet de base qui était de creuser un trou de chat pour faire caca. Là où tout le reste est compliqué, ici, c’est simple ! Youhou ! Pas besoin de creuser profond ! 15 à 20 cm suffisent pour « interdire tout contact avec les animaux et empêche la transmission vers d’autres sources ».
Nous n’avons pas encore fait le tour de la technique de base parfaite. Nous avons vu comment repérer l’endroit le plus idéal et comment creuser son trou. Pour optimiser la décomposition de notre offrande, il nous est conseillé de pratiquer le stirring ou encore le « mélangez tout ».
Bon je sens que sans en avoir dit plus, vous faites déjà la grimace ! Mais poursuivons dans la découverte de cette technique qui finalement est juste logique même si, je le reconnais, c’est dégoûtant !
Le « mélangez tout » est très simple à pratiquer ! Il suffit de
- garder la terre du trou à proximité de son trou,
- de la casser en petits morceaux,
- de prendre un bâtonnet que nous laisserons dans le trou après avoir opéré, donc ne pas le prendre trop grand,
- de mélanger la terre avec son caca pour favoriser la décomposition
- de jeter son bâton dans le trou et de reboucher le tout
Facile non ? Cette technique est juste logique ! Les organismes du sol seront plus facilement en contact de la crotte si on mélange tout ça.
Une fois encore, si tout ça n’est pas possible, c’est que la zone choisie n’est pas la bonne. Donc on opte pour la solution à ce stade de notre lecture pour le « remportez tout ».
Et notre urine alors ? L’auteure y a pensé également ! Pas de stress de ce côté-là, l’urine s’évapore vite et normalement, pas de souci de bactéries sauf en cas de maladie. Contrairement aux fèces, l’eau est un atout puisqu’elle va au contraire laver l’urine. A éviter néanmoins, la concentration d’urine au même endroit, ça finit par puer et à abimer le sol tout de même.
Les règles d’or pour choisir son emplacement, suite :
- Ne faites pas là où vous campez que ce soit pour vous ou pour les prochains campeurs.
- Cherchez l’endroit le moins fréquenté
Le must du must : pratiquez l’élimination « pendant la marche » ce qui permet de ne pas galérer sur le lieu de camp. L’objectif est toujours le même : ne faites pas sur le sentier ni aux abords, écartez vous !
Bon parlons maintenant du dernier accessoire indispensable de notre pratique des temps modernes : le PAPIER TOILETTE.
Là aussi, oubliez tout ce que vous avez vu ou appris jusque là ! On ne l’enterre pas et on ne le brûle pas.
On le remporte avec soit et on le met dans un sac en papier, si vous êtes plusieurs, chacun mettra son papier dans le même sac.
Celui-ci recevra obligatoirement tout autre accessoire comme les lingettes, pansements, tampons et couches hygiéniques.
Pour ce qui est des couches lavables ou petits pots, on les nettoie au-dessus d’un trou de chat en respectant les règles décrites plus haut mais pour rappel, surtout pas dans l’eau.
Les latrines communes sont à oublier sauf dans de rares exceptions. L’auteure en parle dans cette nouvelle édition mais n’en est pas fan du tout car plus c’est gros, plus c’est long à se décomposer et en plus, plus y en a plus y a de germes. En gros, un cauchemar pour notre environnement. Hormis les exceptions écrites, il faut oublier et revenir au trou de chat de base.
Les exceptions qui font des latrines une solution envisageable :
- La taille du groupe
- La maturité des membres, plus compliqué de faire un trou de chat pour un enfant
- L’agilité des membres
- Le type de terrain
- La saison et le climat
- L’éloignement de l’endroit
L’eau de mer
Nous parlons d’eau douce depuis tout à l’heure mais quand est-il de l’eau de mer ? La théorie dit que ce n’est pas gênant, la constitution de l’eau n’est pas la même, elle est plus efficace que l’eau douce mais reste tout de même l’insalubrité et la gêne occasionnée pour les baigneurs. Là encore, Kathleen MEYER recommande la technique du « remportez tout » ou alors de s’arrêter si vous êtes en mer, sur la terre ferme en respectant toutes les règles décrites précédemment.
L’auteure nous fait réfléchir sur l’état de nos océans et de nos mers, ne sont-ils pas assez pollués par tout ce qui est marée noire, égouts, sacs plastiques, et autres pour éviter d’en ajouter une nouvelle couche ?
A chacun de choisir !
CHAPITRE III – QUAND VOUS NE POUVEZ PAS CREUSER VOTRE TROU
Les situations de ce genre sont nombreuses et l’auteure nous permet d’ouvrir les yeux sur ce qui ne permet pas de creuser un trou.
La dureté du sol n’est pas le seul facteur, l’hiver glacial, les petites îles fragiles que nous côtoyons facilement aujourd’hui, les pratiques sportives, les zones sensibles, … autant d’endroits que nous ne devrions pas polluer ou de pratiques pendant lesquels nous ne devrions pas nous laisser aller. Pourquoi ? Parce que le surnombre et le fragiles écosystème présent peuvent créer des ravages. Notre Nature le mérite-t-elle ?
Devant tout ce désastre sanitaire, certains se sont mobilisés et l’auteure nous raconte l’évolution aux USA de cette méthode du « remportez tout » avec toutes les péripéties que ça implique. Des interdictions ont commencé à voir le jour et même des décharges à signer par les personnes voulant se rendre dans les parcs nationaux.
Cette méthode a donc commencé à se répandre entraînant une nouvelle frustration : j’ai remporté et après ? J’en fais quoi ?
De ce fait, pendant un temps, un petit mouvement a vu le jour, celui du « Pose-le là et tirons-nous ! ». Il fallait donc trouver une solution pour permettre à ses adeptes de la propreté naturelle et sauvage de jeter leurs affaires. Sachant que le caca et le sac plastique ne se recyclent pas de la même façon.
Première création humaine : la SCAT Machine qui prend votre récipient, le lave et le désinfecte puis vous le rend tout beau tout propre. Vous pourrez en trouver aux USA malgré son coût assez élevé et ses contraintes de fonctionnement. Plus d’informations à lire dans le livre de Kathleen MEYER.
Les conteneurs portables ont donc vu le jour et comme toutes choses pouvant générer du business, vous trouverez de nombreux modèles sur le net. Les plus simples sont au prix de 15 $ alors que les modèles les plus sophistiqués montent jusqu’à la modique somme de 587 $ (après vérification sur le net en 2021, on trouve des tarifs allant jusque 900 $). Pour choisir, il vous faudra prendre en compte les 4 critères suivants :
- Votre santé
- La stabilité de l’engin
- Le dégoût que vous pouvez supporter
- Le prix
Alors à vos choix ! Les techniques varient ensuite, notamment sur la consistance du contenu : sec ou humide. Aucune des deux solutions n’est parfaite, sur la première, ça colle et sur la seconde, ça pète (la fermentation libère des gaz eh oui). Donc là aussi, à vous de tester.
Autre facteur qu’il faudra prendre en compte : le nombre de personnes ou le nombre de cacas que pourra supporter la boîte que vous choisirez. Une boîte de taille moyenne pour une personne vous emmènera plus loin que cette même boîte pour une famille de 6 personnes.
Nous ne parlerons pas du nombre de cacas par jour moyen qui dépend directement de tous les facteurs physiques, physiologiques et alimentaires qu’il est possible d’imaginer. L’auteure en parle très bien.
En tout cas, une chose est certaine, vous aurez besoin d’eau supplémentaire avec cette technique afin de pouvoir nettoyer votre conteneur.
La Rolling Royce des toilettes portables par la compagnie Jon-ny Partner à gauche (900 $) et son modèle plus standard mais tout aussi confortable (200 $).
Autre constructeur, Eco-Safe, avec des réservoirs en polyéthylène cette fois. Le modèle avancé de gauche est à 200 $ environ pour un modèle de base à 120 $.
Le modèle D-Can qui offre du confort pour sa taille et son poids avec un prix de 200 $ en moyenne.
Le Coyote Bagless Toilet System au prix de 200 $
Go Anywhere Portable Toilet a sorti plusieurs versions dont une version abri et un sac à dos. La version de base est à 80 $
Restop, on dirait un seau de peinture mais il a fait ses preuves directement au sein des forces militaires du Corps des Marines des États-Unis. Le seau est à 60 $.
Luggable Loo sort un modèle d’une trentaine de dollars :
Do-it-Yourself Soil Can dont le prix varie entre 15 et 25 $. Le tarif est forcément plus faible que tout le reste plus qu’il va falloir mettre la main à la pâte pour pouvoir partir équipé de vos toilettes portables nettoyables. Pour opérer, il vous faudra :
- Un bidon de 25l
- Un bouchon vissable de type Gamma Seal reconnu pour sa robustesse et son étanchéité
- Un vieux siège de toilettes
- Un mousqueton ou sangle pour le tenir attacher quelque part
- Un sac pour transporter un peu de terre si besoin, toit va dépendre de l’endroit où vous allez.
Il vous suffira de mettre un peu de terre dans le bidon, déposer vos affaires sans l’urine si possible et de recouvrir le tout d’un peu de terre. C’est comme un toilette sèche portable. Le papier ira dans le bidon lui aussi.
Le tout se lave facilement et est rapidement prêt à l’emploi.
Je vous ai indiqué ici les différents systèmes dont l’auteure parle. Je trouvais qu’il était tellement difficile d’imaginer ce que les sociétés avaient créés que j’ai préféré compléter par des photos. Si vous souhaitez diminuer l’impact de vos sorties sur la nature, il vous faudra choisir un des systèmes pour pouvoir pratiquer le « remportez tout ».
Tous ces systèmes sont bien entendus efficaces aux US car des lieux sont équipés de station de vidage et de nettoyage. En Europe, il faut oublier, nous sommes en retard dans le domaine. Il vous faudra donc ramener le tout chez vous, le vider dans vos toilettes ou dans un compost fait pour. Nous sommes un peu les parents pauvres de ce livre. Même si le sujet préoccupe certains, ce n’est pas encore le cas de tout le monde. Mais il semble que les choses progressent. Alors patience !
Il est possible aux US de louer les caisses ou les bidons pour une sortie à la journée ou plus.
CHAPITRE IV – LA COMPLAINTE DU RAMASSEUR SOLITAIRE
Dans les différentes conceptions que nous avons vues précédemment, il y a comme un hic ! En effet, le poids n’est pas idéal pour un randonneur ou un aventurier solitaire, tout est trop lourd.
Il peut être donc être plus pour lui de mettre en pratique la technique du « trou de chat » et dans les cas où le terrain ne le permettrait pas, il faudra passer au-delà de toutes les répugnances que peuvent nous procurer nos déjections humaines. En groupe, il y a toujours des volontaires pour s’occuper du transport ou des gens payés pour mais en mode solo, la charge nous revient.
Arriverons-nous à mettre en pratique cette technique du « remportez tout » ?
Il a donc été inventé pour le voyageur solitaire différents produits qui tournent autour du même fonctionnement : des sacs, un agent chimique non toxique sous forme de poudre ou de gel et de quoi fermer les sacs. Ce système est efficace mais demandera à être rangé dans vos sacs pour éviter toute perforation. La plupart des poubelles locales acceptera votre dépôt puisque tout est aux normes attendues.
- Go Anywhere Toilet Kit (alias Wag Bag) et Pee-Wee
- Restop 2, Restop 1 et Restop 2W
- Biffy Bag
- Double Doodie
- Clean Mountain Can
- Big Wall Can
Reste ensuite quelque conteneurs rigides légers et peu encombrants qui existent sur le marché.
- Shhh-It !
Et il reste l’option du fait maison avec le Tube à caca, il est facile à préparer et sera léger à transporter :
- Un tuyau de PVC d’un diamètre de 12 cm d’une longueur allant de 10 à 30 cm. Cette longueur varie en fonction de la durée de votre voyage.
- Deux extrémités avec un bouchon collé pour l’une et un bouchon dévissable étanche pour l’autre.
L’idée de ce tube n’est pas de recevoir directement vos déchets mais de recevoir les sacs en papier qui tiendront vos déchets. Les sacs seront pré-remplis d’un peu de litière pour chat.
Il est possible d’y mettre une cordelette pour fixer le tube sur votre sac à dos mais à l’extérieur puisqu’il n’y a pas à craindre les déchirures.
L’auteure nous apprend qu’une nouvelle technique aurait été testée mais non approuvée même si, une fois encore, en fonction du milieu et de la qualité de notre geste, ça peut être efficace. Mais aujourd’hui, rare sont ceux qui vont la recommander ou l’enseigner. Cette technique porte le nom de « glaçage » ou encore « étalage ». Beurk me direz-vous et je suis bien d’accord !
Cette technique consiste bien, comme vous l’avez imaginé à partir de son nom, à étaler le plus finement possible notre caca sur une surface qui sera parfaitement ensoleillé de manière à permettre au soleil de dessécher votre caca et d’y tuer les germes. Le vent s’occupera ensuite du reste en le dispersant aux quatre coins du globe.
Imaginez un peu la tête du randonneur suivant ! Cette technique n’est vraiment qu’utilisée dans des cas extrêmes. L’auteure les reprend dans cette partie consacrée à cette nouvelle technique que je vais pour ma part rapidement oublier, brrrrh ! Je ne suis de toute façon pas concerné par les conditions citées donc ouf 😅!
Toutes ces techniques et surtout celle du « remportez tout » ont pour objectif clair, net et précis de protéger nos espaces naturels. Nous sommes de plus en plus nombreux à y aller alors la quantité de crottes y gonflent exponentiellement, nous voulons pouvoir continuer de profiter de Mère Nature sans stresser et sans détérioration de nos environnements alors sacrifions un peu de pudeur et d’égo pour elle !
CHAPITRE V – LE TROT DU TREKKEUR
Nous voilà dans une nouvelle partie qui en fera rire certains car des souvenirs leur remonteront en tête instantanément et d’autres iront se cacher le plus loin possible pour éviter les souvenirs.
Quand tout va bien, tout va bien ! Mais quand le transit intestinal est défaillant, ça craint !
Les causes de ce genre de maladie ou de gênes sont nombreuses mais une chose est sûre, tant qu’on ne connaît l’origine du problème qui peut être lié aussi bien au stress qu’à un vilain agent pathogène, il faudra prendre toutes les mesures sanitaires qui conviennent pour éviter de contaminer tout le monde si vous êtes en groupe et ceci quelque soit le nombre de ce groupe.
Les gestes en 2021 sont connus de tous avec ce que nous vivons avec e CoVid19. Nous devons avoir des mains propres quand nous sommes malades ! Il faut donc prévoir de quoi se laver les mains : eau, savon biodégradable et contenant mais attention à ne rien toucher au moment du lavage et à ne pas souiller l’eau du plus grand contenant. Soyez inventif ou utilisez des poches à eau.
Il faudra aussi prévoir dans le sac à dos quelques médicaments ou autres remèdes de grands-mères pour faire passer ça même si le temps et le jeûne guérissent tout ça très bien.
Pour éviter de tomber malade, il faudra être particulièrement précautionneux avec l’eau qui est bue et aussi la nourriture pour éviter qu’elle ne soit plus bonne.
De nombreux systèmes existent aujourd’hui pour filtrer ou purifier du mieux possible l’eau. Nous pourrons en reparler dans un autre article.
On en a parlé dans le chapitre 2 légèrement mais les parasites, les bactéries et les virus hantent toutes les eaux du globe et ça en fait donc un sujet très important pour nous lorsque nous voulons prélever de l’eau du milieu naturel.
En tout état de cause et pour éviter de souffrir d’une maladie intestinale lors de vos voyages dans des pays où l’eau s’avère peu potable pour nous citoyen de pays développés, il est conseillé de se rendre chez le médecin avant le départ et de se faire prescrire des anti-diarrhéïques. L’autre geste clé dans ce type de maladie sera l’hydratation, alors ayez sur vous de quoi favoriser la réhydratation avec des solutions de glucose et de sel.
En solution naturelle, vous avez la possibilité d’alterner entre des jus de fruits frais riches en potassium avec un peu de miel et de sucre et l’alterner avec de l’eau mélangée à ¼ de petite cuillère de bicarbonate de soude pour lutter contre l’acidité de l’estomac.
Le coca peut aussi très bien faire l’affaire en y ajoutant un peu de sel.
Et si l’hydratation orale ne fonctionne pas parce que vous vomissez, il vous faudra peut-être vous rendre à l’hôpital car l’hydratation par voie intraveineuse est la dernière solution.
Ce chapitre a abordé un sujet délicat mais qu’il fallait aborder tellement les conditions sanitaires en voyage et encore plus en mode sauvage ne sont pas à négliger si nous ne voulons pas voir notre voyage pourri par des problèmes de santé.
CHAPITRE VI – POUR LES FEMMES SEULEMENT ou comment ne pas se passer sur les chaussures
Tandis que l’homme ne quasiment aucun problème pour uriner compte tenu de la facilité avec laquelle il peut faire partout, ce n’est pas le cas de la femme qui malheureusement doit ruser pour ne pas se mettre à nu devant la foule entière.
L’auteure revient sur des anecdotes de voyage et des techniques qui ne fonctionnent malheureusement pas quand on est une femme et qu’on veut éviter de se faire dessus. Lutter contre le ruissellement du jet vers les chaussures ou lutter contre les éclaboussures qui en reviennent en humidifier les vêtements et les fesses de ces dames, c’est un vrai parcours du combattant qui s’offre à elles.
Une des techniques pour éviter de se retrouver les fesses à l’air est de porter des vêtements amples tels que les jupes ou les robes ou de porter des shorts extensibles de manière à les tirer sur le côté pour libérer le chemin.
Autre astuce mais qui demande à ces dames de l’entraînement même si dans certaines cultures c’est inné : le pipi debout ! Pratique totalement oubliée avec les toilettes modernes que nous avons dans beaucoup de pays aujourd’hui.
La leçon de tout ça : qu’il est dur pour ces dames de pouvoir se soulager facilement !
Voici quelques conseils pratiques qu’il est toutefois bon de savoir et d’avoir en tête pour vous, Mesdames, si vous voulez pouvoir profiter de ce moment et non d’en faire une torture :
- N’attendez pas la dernière minute pour partir. Anticiper vous permettra de vous écartez suffisamment pour être solo et de pouvoir aussi trouver le bon spot.
- L’isolement et la tranquillité vous assureront de pouvoir tout vider car pas stressées
- Chercher un coin avec des morceaux de roches et/ou de bois et/ou monticules vous permettant d’un côté de vous adosser dessus et de l’autre, pour surélever vos pieds. La distance entre les deux sera laissée à votre souplesse.
Autre sujet délicat purement féminin abordé par l’auteure et à juste titre : les règles ! Le truc hyper pas pratique en randonnée longue ou bivouac !
Alors que faire ?
Prévoir le nécessaire, la base, et pour éviter toute gêne, prévoyez de quoi mettre tout ça dans un contenant discret et adapté que vous pourrez même avoir sur vous. Pour les supports usagers, prévoyez un petit sac pour tout mettre et jetez dès que possible dans les poubelles prévues ou plus simplement, brûlez les discrètement dans le feu de camp. Ni vue ni connue !
Le must pour faire genre : équipez-vous de petits paquets de mouchoirs ! Vous pourrez en distribuer et avoir ça dans la poche ! C’est juste génial !
Autre accessoire promu ici : la serviette à pipi ! Facile d’utilisation et facile à laver dès que c’est possible, il suffira de la faire sécher à l’extérieur du sac à dos d’ici la prochaine utilisation.
J’en découvre des choses en lisant ce livre.
Mesdames, vous avez la possibilité de vous munir d’urinoirs pour femmes afin de supprimer toutes les galères que nous venons de citer.
Déjà utilisé par les femmes à mobilité réduite, par les femmes enceintes ou dans les centres de rééducation. Voici à quoi ça ressemble :
C’est comme un zizi ! Vous pouvez de ce fait uriner debout ou par-dessus bord sans problème avec ça et même dans une bouteille ! Plus de jaloux ! Même dans ce domaine, il y a égalité homme-femme !
C’est petit, souple et simple d’utilisation, il suffit de le glisser dans le sac et le tour est joué. Plus aucun endroit ne vous sera interdit et fini les fesses à l’air ! Avec le temps, les modèles et les couleurs se sont diversifiés à un tel point qu’il vous faudra du temps pour trouver le bon !
Voici quelques conseils de l’auteure :
- Freshette qui offre un kit avec urinoir, tuyau d’extension court ou long et une pochette de voyage. Prix : 23.95 $
- Shewee propose des kits comme Freshette et a même une gamme de sous-vêtements à braguette. Prix variant de 15 à 25 $ en fonction de vos choix.
- BioRelief offre lui une gamme complète permettant à tous même les hommes de profiter de cette solution miracle de faire pipi en toute discrétion. Prix variant de 10 à 35 $ pour le modèle avec poche à urine.
- GoGirl a créé un modèle souple de qualité médicale qui permet l’ébullition et est équipé d’une protection anti-éclaboussures. L’entonnoir est à 10 $.
- TravelMate a choisi de son côté pour entrer dans le marché de faire dans le petit et aussi dans le recyclable. Tous ces modèles sont à moins de 10 $.
- Dans le recyclable, vous trouverez des produits chez P-Mate et Uri-Mate Protector.
CHAPITRE VII – QUOI ? PAS DE P.Q. ? OU COMMENT FAIRE SANS
L’auteure commence ce chapitre par 3 histoires, vraies pour certaines, qui nous plongent dans des galères qu’on ne peut qu’avoir rencontrées au moins une fois dans sa vie : l’absence de P.Q. !
Et si nous faisions sans à partir de maintenant ? Et si on faisait comme avant, vous savez le temps où le papier toilette n’existait pas ?
Ça nous éviterait bien des problèmes non ?
L’auteure nous rassure, comparée à l’offre en la matière de la nature, l’offre des rayons de votre supermarché local fait pâle figure !
Mais attention, là où tout est finalement fonctionnel dans les rayons des magasins, ce n’est pas bien entendu pas le cas dans la nature. Vous serez donc prudent de choisir les bonnes plantes sans quoi votre derrière deviendra pour vous une vraie torture. Il faudra donc veiller, sans être botaniste, à savoir reconnaître les plantes dangereuses de la zone où vous êtes.
L’auteure nous alerte aussi sur la technique à employer pour ne pas déshabiller un arbre entier pour nos besoins. Les feuilles seront à glaner sur les différents arbres qui seront sur votre chemin et il ne faudra pas les prendre trop petites non plus même s’il va être difficile de tomber sur la feuille géante qui réglerait tous nos problèmes d’un coup.
Avant de tirer profit de vos trouvailles, il vous faudra également les vérifier soigneusement pour éviter toutes bêtes mais aussi toutes feuilles que vous ne sentiriez pas comme les textures étranges, les collantes, les fragiles, …
Les expériences partagées dans cette partie vous montreront que pour beaucoup tout est utilisable dans la nature. Ça passe par les épines séchées, les pommes de pin, les branches et bâtons de bois écorcés jusqu’aux mousses que l’on peut trouver sur les arbres.
On retrouve ici l’idée de la serviette humide qu’il conviendra de laver dans un conteneur à part qui sera vidé à l’écart en terre et non dans l’eau bien sûr pour toutes les raisons que nous avons parlées ensemble avant. Un second contenant servira à rincer le premier contenant après que son eau ait été vidée.
L’avant dernière technique reprise ici est la technique minimaliste de l’essayage à l’eau. Vous n’aurez besoin que de votre main et d’un peu d’eau. Vous transportez l’eau jusqu’à votre trou et après avoir déposé votre affaire vous l’avez minutieusement vos fesses avec votre main mouillée. Et comme le dit l’auteure, le lavage de main est indispensable après ça !
Il existe néanmoins une dernière technique, la technique ultime, reprise par le Dr HELM : le rien !
Si nous mangions mieux, nous n’aurions pas besoin de papier, est-ce que les chevaux utilisent du papier ? Non, ils ont le régime parfait pour eux. A nous donc de revenir aux fondamentaux et de nous nourrir parfaitement et là, là nous n’aurions besoin de rien d’autres que de faire caca et de nous rhabiller.
« Nous n’avons pas seulement perdu l’art de chier dans les bois. Nous avons perdu l’art de chier tout court. »
Le livre se conclut par la plus belle invitation qui soit : « Maintenant , c’est à vous de le faire. »
En annexe, vous trouverez quelques pages de proverbes, citations, langues usuels, contenant les mots « chier » et « merde » avec leur traduction en anglais.
Mon avis sur ce fameux livre “Comment chier dans les bois”
En plus d’avoir passé un agréable moment à lire ce livre grâce aux anecdotes que citent l’auteure, j’y ai appris énormément de choses sur la pollution humaine naturelle. Des déchets corporels ne sont pas sans impacts sur notre environnement et je dois reconnaître que je n’en avais pas la moindre idée. Les animaux le font alors pourquoi pas nous ! Eh ben non ça ne marche pas comme ça, nous devons prendre des précautions pour pouvoir contribuer à la bonne santé de notre planète.
De toutes les techniques citées par l’auteure, je dois avouer que certaines m’ont fait de l’oeil. J’ai envie
- d’opter pour un toilette portable pour mettre dans le van quand nous partons en road trip pour éviter de faire dehors ;
- de prendre une pelle pour creuser son trou de chat, je dis oui, je dois donc acheter la pelle adéquate pour qu’elle soit légère à porter ;
- d’acheter pour les dames de notre maison des urinoirs pour femme pour leur simplifier la tâche.
Pour que toute la famille comprenne les enjeux de cette découverte, je vais former mes loulous à ces pratiques et leur expliquer comment ça marche et pourquoi c’est important de changer nos pratiques actuelles.
Je regrette que le livre ne s’adapte pas plus à nos contrées, nous sommes tellement loin des dispositions prises aux USA qu’il ne va pas être facile de s’organiser pour changer nos habitudes. Mais le pari est pris, nous allons y arriver et changer tout ça, un pas à la fois.
Et vous ? Quelle(s) pratique(s) seriez-vous prêt à essayer ou pas d’ailleurs ?
Moi, je fais le trou de chat en tout temps comme je l’ai décris dans votre autre article.
J’aime beaucoup ce terme : trou de chat ! C’est très galant et discret ! J’adhère !
Bonjour,
J’ai longuement hésitée à vous écrire parce qu’il s’agit d’un sujet tabou, mais je tiens absolument à vous remercier pour votre texte car cela à agrémenter ma vie. Je m’explique…
Je suis une jeune passionnée du plein air et malgré le fait que je sois une ado, et bien je peux vous dire que je suis bien préparée avant de partir en excursion dans la forêt, que ce soit pour le ski de fond mais surtout le vélo de route…bref des informations que je lisais sur le net. Mais pour ce qui est de la défécation est forêt…. pas grand- choses mettons.
Par le passé, il m’est arrivée souvent d’avoir envie de déféquer en forêt mais vu que je ne savais pas où et comment le faire, je me retenais et je rebroussais chemin, juste qu’à la toilette la plus proche ( Parfois c’était très long)Je vivais beaucoups de frustrations de ne pas pouvoir poursuivre et si vous sachiez comment s’est inconfortable d’avoir envie sur le siège du vélo.
La dernière fois que cela m’est arrivée, j’ai due me précipiter d’urgence hors de la piste cyclable et il n’était pas question que je choisisse l’endroit idéal, car les poussées étaient terriblement forte, une course contre la montre quoi. J’ai due me soulager tout juste à coté ( très très près) d’un étang. C’était horrible ce que j’ai laissée derrière moi, avec les mouchoirs bien sûr.
J’avais quand même eu regret de ce que j’avais fait Je voulais aller ramasser le tout le lendemain mais il fallait que nous quittons moi et mes parents, nous étions des touristes, alors j’ai malheureusement abandonnée le tout.
Et dire que ça va rester là plus de 1 an…juste
a y penser, selon votre texte.
Peu après, j’ai découvert votre texte et je l’ai lue avec beaucoups d’attentions.
Et je dois vous avouer que il fallait juste y penser….Dire qu’il ne me manquait juste une truelle.. ..
Maintenant, grâce à vous et à votre texte, je peux prolonger mes voyages lorsque je pars à vélo sur une journée complète, voir même 2-3 jours, je vais dorénavant faire caca dans la forêt. Je fais toujours un trou de chat et j’enterre le tout avec le papier de toilette, loin des cours d’eau évidemment. Cela m’a servi plusieurs fois pour la fin de cet été.
Juste 2 infos que j’aimerai savoir.
Comment reconnaître le humus en forêt, qui sert à favoriser la décomposition de mes amis dans la terre. ..je ne sais pas trop exactement ce que c’est….
La saison de ski de fond approche et est ce que c’est ok de faire un trou de chat dans la neige? En considérant que je ne veux rien ramener avec moi dans un sac à caca
Encore une fois, même si il s’agit d’un sujet particulier, je vous remercie encore une fois de nous transmettre toutes ces informations.
À Steph-Annie. L’humus est la couche supérieure et molle du sol entre les arbres de la forêt. Il est facile d’y creuser un trou et les excréments et le papier s’y décomposent assez rapidement. Quand j’ai fait caca dans les bois et recouvert le trou, je le marque avec une brindille pour que les autres reçoivent le signal de ne pas creuser un autre trou juste là.
Quand je fais du ski de fond et que je dois faire caca, je creuse un trou dans la neige. Ensuite, je brûle le papier, car il n’y a alors aucun risque d’incendie. Finalement, je recouvre le tout de neige. J’ai vécu quelques années en Suède et je pense que la plupart de mes copines l’ont aussi fait lorsqu’elles faisaient du ski de fond et étaient obligées de faire caca.
Le plus important est d’essayer de le faire pour que cela ne dérange pas les autres. Et puis, vous pouvez toujours penser que c’est quelque chose que nous devons tous faire, donc c’est fondamentalement tout à fait naturel et il n’y a pas vraiment de quoi être gêné.