Le Blaireau Européen, une bête pleine de charme à découvrir !

Je vous emmène tout au long de cet article à la découverte d’un animal peu connu et relativement discret pourtant très commun dans nos contrées : le BLAIREAU EUROPEEN.

Vous aurez remarqué que je suis maintenant un habitué des articles botaniques (ail des ours, châtaigne, sureau, pissenlit, …). Cet article sera en revanche mon premier article sur un animal. J’aime tellement les animaux de nos forêts que j’ai décidé de me lancer dans cette vaste tâche. Suivez-moi donc dans la découverte de ce tout premier animal abordé sur ce blog : le blaireau.

PREQUEL DE CET ARTICLE

J’ai eu l’occasion incroyable de le croiser un matin très tôt alors qu’il faisait encore nuit. C’était une grande première pour moi ! En quelques secondes, il m’a charmé avec son déhanché de fou et sa démarche pataude. Je connaissais le blaireau de nom mais je ne l’avais jamais croisé auparavant, sauf peut-être une fois mort sur le bas-côté de la route. J’avais jusqu’à alors juste en tête quelques clichés des dessins animés ou des films qui mettent en avant cet animal un peu ours. Je pense notamment à la série animée « Les animaux du Bois de Quat’sous » ou encore les films de Pierre Lapin avec Ernest, ce blaireau très très gourmand qui ne pense qu’à manger.

Je me suis donc dis que c’était le moment parfait pour apprendre à mieux connaître le blaireau, surtout que je sais maintenant que je peux de nouveau le croiser voire, provoquer la rencontre. Alors autant savoir à qui j’aurai à faire le moment venu. Et puis pour provoquer la rencontre, il va bien falloir pouvoir le pister ou connaître ses habitudes. Et pour que ce soit utile à tous, je vous partage mes découvertes et vous en raconte tout de suite davantage sur lui !

AVANT DE COMMENCER…

Un des premiers critères importants à savoir sur le blaireau est son mode de vie : c’est un animal nocturne, la rencontre est donc plus facile à vivre de nuit, en fin de journée ou alors tôt le matin. Le reste du temps, il dort ! Il va donc falloir oublier pendant un temps les grasses matinées ou les dodos tôt pour l’observer. Autre information importante à avoir en tête : le blaireau, sans hiberner, passe l’hiver au chaud dans son terrier. Il lui arrive néanmoins de sortir pour aller manger un peu, même s’il fait quelques réserves dans son terrier. Et puis avec les températures qui font yo-yo, il se réveille aussi plus facilement pendant l’hiver ! Il va donc falloir privilégier le printemps, l’été et l’automne pour optimiser les chances de le croiser.

Allez c’est parti ! Blaireaunisons-nous ! 😊

Je vous propose de nous attarder dans un premier temps sur sa morphologie générale car elle va nous permettre notamment de mieux comprendre pourquoi c’est un terrassier hors pair, ou encore, pourquoi c’est un omnivore aussi gourmand. Et vous verrez que même les bandes noires et blanches sur sa tête ont une utilité, incroyable mais vrai !

SA MORPHOLOGIE

Le blaireau est un animal court sur pattes puisqu’au garrot, sa hauteur est en moyenne de 30 cm, soit la taille d’une règle graduée standard, ce n’est pas bien haut n’est-ce pas ? En revanche, il est assez long puisqu’avec la queue, certains spécimens peuvent mesurer plus d’un mètre pour un poids pouvant atteindre les 20kg pour les plus gros mâles dominants. Malgré sa taille, son poids et sa démarche pataude, le blaireau a le record de pouvoir courir jusqu’à 30km/h. Pas si rapide vous allez me dire mais vu l’animal, c’est vraiment pas mal en fait !

SA TETE

Le blaireau se reconnaît facilement grâce au masque qu’il porte sur sa tête allongée. En effet, le blaireau possède deux bandes noires du museau aux oreilles en passant par les yeux. Le reste de la tête est blanche. On a donc une alternance de blanc et de noir sur la tête. La pointe des oreilles est blanche. Il est donc impossible de confondre le blaireau européen avec un autre animal. Le reste de son corps est fourni d’une dense fourrure de poils longs, raides et gris sur le dos alors que son ventre est noir. Il possède également une queue (10 à 20cm) elle aussi bien poilue au bout blanc.

C’est justement grâce à ce masque bien unique que les blaireaux se reconnaissent de loin. Imaginez-vous un soir de pleine lune pendant lequel les rayons lumineux de la lune viennent éclairer ce faciès bien particulier, difficile de se tromper du coup, non ?

Maintenant que nous avons une vision claire de ce à quoi ressemble le blaireau. Approchons-nous encore un peu et faisons le tour de quelques particularités physiques bien pratiques pour son quotidien.

SES PATTES

Les pattes du blaireau sont impressionnantes, qu’on se le dise ! Chaque patte possède 5 doigts qui possèdent chacun une longue griffe non rétractile de 5 à 7 cm environ. Les pattes antérieures (donc les pattes avant) portent les griffes les plus longues. Ces griffes lui sont indispensables pour creuser ses terriers et brasser une grosse quantité de terre rapidement. C’est également un outils efficace pour dénicher la nourriture dont il raffole tant. Même si ses griffes peuvent s’avérer être une arme redoutable et puissante pour tout ennemi voulant lui prendre sa place, il faut savoir que le blaireau est plutôt du genre timide. Il préférera jouer, manger et s’épouiller plutôt que se battre.

SES SENS

Le museau du blaireau est doté de vibrisses sensorielles indispensables à sa quête de nourriture. C’est grâce à elles que le blaireau est en mesure de trouver sa nourriture. Et comme il n’a pas une très bonne vue, ces vibrisses sont un atout essentiel, surtout pour lui qui vit la nuit. Il peut aussi compter sur son excellente ouïe et son fin odorat qui serait 800 fois plus développé que celui de l’homme. D’ailleurs en passant, savez-vous comment s’appelle le nez bu blaireau ? C’est facile, on appelle son nez : BLAIR 😉

SON HABITAT : LE TERRIER

OÙ SE TERRE-T’IL ?

La maison du blaireau s’appelle TERRIER. Il le creuse généralement dans les endroits boisés puisqu’il aime creuser ses terriers sur un talus, sous les racines d’un gros arbre. Il est néanmoins possible de le trouver dans les bocages et les prairies avec quelques reliefs pour y faire un trou.

Le blaireau ne choisit pas son lieu de travail ou d’habitation au hasard. C’est un expert dans le choix de son terrier et dans l’environnement dans lequel il va le faire puisqu’il pense à l’humidité de la terre, à la nourriture présente sur le territoire et aussi à la possibilité de prévoir des entrées/sorties annexes (appelées « gueules »).

C’est grâce à ses grosses et puissantes pattes avant que le blaireau parvient à creuser sa maison. Pour cette raison, on l’appelle « animal fouisseur ». On dit également que c’est un excellent « terrassier ». Il est, comme le castor, considéré comme une « espèce-ingénieur ». Il transforme le paysage à sa guise !

UN HERCULE A 4 PATTES !

Son terrier est un enchevêtrement de galeries souterraines munies de plusieurs sorties ou entrées. Elles font communiquer entre elles plusieurs chambres où dorment les nombreux individus de la colonie. Les terriers peuvent être utilisés de génération en génération pendant des dizaines d’années, et réaménagés en fonction des besoins. L’occupation peut même aller jusqu’à un siècle !

Rien d’étonnant à tout cela quand on sait que son terrier peut descendre jusqu’à 5m de profondeur et faire plusieurs mètres de longueur. Des scientifiques ont pu constater des terriers ayant plus de 300m de galeries. Arrivez-vous à imaginer la quantité de terre que le blaireau a dû extraire pour réussir tout ça ? C’est tout simplement incroyable ! On parle de 40 tonnes de terre pour creuser un terrier !!!!

LE DICO DES MOTS DU BLAIREAU

Oui, oui, l’entrée du terrier du blaireau s’appelle bien une GUEULE.

Toute la terre extraite de chaque chambre et des couloirs est sortie par le blaireau à reculons. Il ramène la terre grâce à ses pattes de devant et recule jusqu’à une gueule d’où il sort la terre. Toute cette terre évacuée et laissée ainsi près de l’entrée forme le CÔNE DE DEBLAIS. Plus l’entrée est en hauteur plus la terre va s’écouler dans la pente, libérant ainsi facilement l’entrée du terrier.

Vous pourrez constater au centre de ce cône, une trace de passage à l’entrée même du terrier, on appelle ceci la GOUTTIERE. Le blaireau en passant marque la terre fraîche de ces multiples passages pour évacuer la terre ou par ses différentes sorties du terrier.

Un peu plus en périphérie du terrier le blaireau laisse aussi des traces de ses allers-retours car le blaireau passe en général par le même endroit. On appelle ce passage : une COULEE.

Nous en savons un peu plus sur la maison du blaireau : le TERRIER. Découvrons maintenant ce que mange le blaireau.

L’ALIMENTATION DU BLAIREAU

MIAM MIAM MIAM !!!!

Le blaireau est un animal omnivore, c’est-à-dire qu’il a une alimentation variée contrairement aux carnivores (qui aiment la viande), herbivores (qui aime les végétaux), frugivores (qui aime les fruits), … Pour cela il dispose d’une dentition aux dents courtes à croissance limitée. Les molaires (les grosses dents du fond) sont garnies de reliefs à la fois arrondis et pointus, ce qui lui permet de se nourrir d’un peu de tout. Néanmoins, il se nourrit principalement de vers de terre, de petits vertébrés, d’insectes (abeilles, sauterelles, guêpes, scarabées, …), de reptiles (tortues, couleuvres, orvets, …), de limaces, d’amphibiens (grenouilles, crapauds), de petits mammifères (campagnols, musaraignes, mulots, hérissons, taupes, …), de fruits frais et secs, de céréales (blé, avoine, maïs, …).

Il peut aussi le cas échéant venir farfouiller dans votre composteur pour y voler vos déchets végétaux.

TOUT EST PRETEXTE POUR MANGER

Vous l’aurez compris avec la première partie de l’article, notre ami le blaireau n’est pas des plus habiles pour la chasse. Il préfère donc se délecter de choses mortes ou pas très rapides sans quoi elles lui échappent forcément !

L’épaisse fourrure du blaireau est également un avantage stratégique dans sa quête de nourriture. Elle le protège notamment des attaques de guêpes ou d’abeilles à qui il vient voler œufs, larves, miel, …

Le blaireau se nourrit énormément à l’automne, il s’engraisse, afin de passer l’hiver tranquillement dans son terrier. Il faut donc des ressources alimentaires pour que le blaireau s’installe dans le coin. De ce fait, le territoire habité et défendu par le clan peut se limiter à une trentaine d’hectares, si la nourriture est très abondante, ou atteindre de 150 à 200 hectares, si les ressources sont rares.

Voyons maintenant de quoi est faite la vie du blaireau. Comment vit-il ?

SA VIE COURANTE

Le blaireau est un animal grégaire, c’est-à-dire qu’il vit en groupe. La colonie peut contenir entre 2 et 60 individus même si en général, elle se composée plutôt de 6 individus (papa, maman et les enfants).

24H AVEC LE BLAIREAU

Nous avons vu précédemment que le blaireau est un animal nocturne. Il commence donc sa vie active principalement au crépuscule jusqu’à la fin de la nuit. La journée, il dort dans son terrier et quand vient la nuit, il sort généralement pour manger. Mais avant de partir manger, le blaireau commence par se toiletter. Sa belle et grosse fourrure ne représente pas que des avantages. Elle attire les parasites dont il va devoir se débarrasser. Il commence donc par s’épouiller le ventre et les flans avec ses grosses griffes et pour le dos ? Il se roule tout simplement par terre. C’est un peu comique comme situation d’ailleurs !

C’EST CHEZ MOI ICI !

On a également appris dans l’introduction que le masque facial du blaireau était finalement utile. Voyons maintenant à quoi il sert ? Il permet tout simplement aux blaireaux de se reconnaître entre eux. Il existe une autre façon de se reconnaître entre eux, entre membres du clan : le prout ! Non, je rigole !! Quoi que ! Le blaireau dominant va frotter ses fesses sur les fesses des autres afin de les marquer d’une sécrétion émanant des glandes anales ou d’une poche sous-caudale (sous la queue). Chaque membre du clan est donc bel et bien authentifié. Attention à tous les intrus qui voudraient s’aventurer par là !

Ce même marquage va aussi se faire pour bien délimiter le territoire. Il va se frotter sur les arbres, roches, … pour faire comprendre aux autres que « ici, c’est mon territoire ! ». Ce marquage vient s’associer aux pots que le blaireau va venir combler par ses excréments.

Comment se compose une famille de blaireau ? Regardons ça d’un peu plus près mais pas trop quand même !

LA REPRODUCTION DU BLAIREAU

UNE BELLE FAMILLE

Le printemps est le moment où les blaireautins (le petit du blaireau et de la blairelle [femelle du blaireau]) « voient » le jour après 2 mois de gestation (contre 9 mois pour l’homme par exemple). La femelle met au monde entre 2 à 7 petits de 10 cm environ totalement aveugles qu’elle va allaiter pendant environ 3 mois. Les blaireautins sont à la naissance recouverts d’un fin duvet blanchâtre qui s’étoffera par la suite pour devenir cette épaisse fourrure de poils raides une fois adulte.

DIS PAPA, COMMENT ON FAIT LES BEBES ?

Mais avant d’en arriver à la naissance des petits, il faut savoir que la blairelle dispose d’une caractéristique assez incroyable ! Le déclenchement de la gestation peut avoir lieu une dizaine de mois après la fécondation. Comment ça se passe ? L’ovule fécondé par le mâle ne sera implanté dans l’utérus qu’une fois la bonne période arrivée (entre janvier et mars). Donc si la femelle est fécondée pendant l’été, l’œuf est mis de côté jusqu’à la saison suivante pour ensuite suivre son développement classique.  On appelle ce phénomène l’ovo-implantation différée. D’autres animaux ont cette même faculté : la martre, la loutre, la chevrette, …

Ne sont-ils pas incroyables ces blaireaux ? Ce n’est pas tout ! Poursuivons notre découverte…

SES US ET COUTUMES

HOTEL ***

Le terrier du blaireau sert d’hôtel lorsqu’il est suffisamment grand et qu’il peut offrir de la place pour tout le monde. Il cohabite donc alors volontiers avec le renard, le chat forestier, le lapin, le lièvre ou encore le putois. Chacun occupe alors sa chambre et emprunte ses couloirs pour éviter de croiser les autres locataires.

Cette cohabitation peut malheureusement coûter chère au blaireau puisque le renard est chassé par l’homme à cause de la rage. Les terriers sont alors gazés ce qui provoquent des étouffements chez les blaireaux.

Les chambres sont tapissées de feuilles et accueillent l’ensemble des membres d’un clan. Ne serait-il pas un peu douillé notre blaireau ?

C’EST DU PROPRE

Le blaireau est un fana ou fada, au choix, de ménage ! Il est très pointilleux sur ce sujet, l’hygiène de son terrier est importante. Il fait donc le grand ménage 5 à 6 fois par an environ pour tout remplacer. Hors de question de vivre dans le sale !

Il profite pour changer de litières en jetant l’ancienne pleine de bêtes et en ramenant la nouvelle faite d’herbes fraîches, de fougères ou de feuilles. Pour la ramener, il forme une boule qu’il va coincer entre son menton et ses pattes avant. Il va ensuite à reculons ramener cette boule jusqu’à sa chambre. C’est pour cela d’ailleurs qu’il ne fait pas ses besoins dans son terrier mais à l’extérieur uniquement ! Il se crée des latrines autour de son terrier qui se composent chacune d’environ à dizaine de pots. Il va alors déposer ses laissées (crottes) dans ses petits pots (trous) pour garder un maximum de propreté chez lui.

Le blaireau communique par vocalisations : gémissements, cris, grondements, reniflements, grognements et même bêlements.

Nous savons comment vit le blaireau au quotidien et quelles sont ses petites manies. A quels dangers supplémentaires est-il soumis ?

LES PREDATEURS DU BLAIREAU

PREDATEURS NATURELS

Ses prédateurs naturels sont peu nombreux et assez ciblés en fonction des zones géographiques. On retrouve : le renard (bien qu’ils cohabitent, il arrive qu’un renard affamé s’en prenne aux blaireautins), le lynx, le loup, le chien et certains rapaces (hiboux, faucons, aigles).

Le blaireau possède une arme redoutable ! Non non, il ne s’agit pas de ses griffes aussi longues que dures et acérées ! Il s’agit en réalité de son odeur !!! Malgré un terrier toujours propre, un épouillage minutieux, le blaireau sent mauvais à cause de ses glandes ! C’est un excellent moyen pour lui de faire fuir ses éventuels prédateurs.

Un autre prédateur microscopique est lui aussi responsable de nombreuses morts chez le blaireau : la maladie. Il est particulièrement sensible à la tuberculose bovine et à la rage.

NOUS, LES ETRES HUMAINS !

Un autre prédateur non naturel mais qui fait de grands ravages dans la population des blaireaux : l’HOMME ! Il est victime de l’agriculture intensive, de la dégradation des forêts et des terrains, de la chasse, du piégeage et du déterrage. L’homme n’aime pas le blaireau à cause des destructions de terrain dont il est responsable (il est vrai que certaines galeries affaiblissent tellement les terrains que des fondations construites par l’homme s’écroulent) et également à cause des ravages qu’il provoque pour se nourrir (clôture, pieds de vigne, épis de maïs, potager, …).

Nous sommes finalement le plus grand fléau des blaireaux mais est-il en danger d’extinction ?

DANGER D’EXTINCTION

Avec le système de la Liste rouge de l’UICN, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories suivantes : Éteinte (EX), Éteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évaluée (NE).

La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quantitatifs qui forment le cœur du système.

Ces critères sont basés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taille de population, taux de déclin, aire de répartition géographique, degré de peuplement et de fragmentation de la répartition.

Le blaireau européen est une préoccupation mineure (LC) selon l’échelle ci-dessous.

Je vous propose d’aller encore un peu plus loin en vous ajoutant quelques informations complémentaires sur le blaireau.

PETITES INFOS COMPLEMENTAIRES

C’est un mammifère de l’Ordre des carnivores appartenant à la famille des Mustelidae qui comprend aussi la fouine, la belette ou encore l’hermine, le putois, les visons… C’est le plus gros mustélidé de nos contrées.

Ne soyez pas surpris si vous apercevez un blaireau sur un arbre qu’il soit penché ou droit, il lui arrive de grimper aux arbres comme un ours soit pour jouer soit pour, et vous vous en doutez sûrement, aller chercher à manger.

La fourrure du blaireau européen est utilisée pour la fabrication d’ustensiles de rasage. Les poils de blaireau ont comme caractéristique de très bien retenir l’eau et d’être considéré comme doux. Selon leur qualité, cette douceur du poil peut faire de la brosse en blaireau un outil idéal pour l’application des crèmes à raser.

L’espérance de vie du blaireau européen est de 15 ans à l’état sauvage et un peu plus en captivité. Malheureusement cette espérance de vie est très souvent fortement abrégée à cause de la chasse dont il fait les frais.

Le blaireau européen n’est pas le seul blaireau présent sur Terre. Voici la liste de ses cousins.

LES COUSINS DU BLAIREAU EUROPEEN

BLAIREAU À COLLIER

(ARCTONYX OLLARIS)

BLAIREAU-FURET À GRANDES DENTS 

(MELOGALE PERSONATA)

BLAIREAU-FURET À PETITES DENTS

(MELOGALE MOSCHATA)

BLAIREAU-FURET DE BORNÉO

(MELOGALE EVERETTI)

BLAIREAU-FURET DE JAVA

(MELOGALE ORIENTALIS)

BLAIREAU AMÉRICAIN

(TAXIDEA TAXUS)

BLAIREAU-PUANT DES ÎLES DE LA SONDE

(MYDAUS JAVANENSIS)

BLAIREAU-PUANT DES PHILIPPINES

(MYDAUS MARCHEI)

Vous avez découvert à travers ces quelques lignes les informations principales intéressantes à connaître sur le Blaireau Européen. J’espère que vous êtes autant séduit que moi par cet animal tellement attendrissant quand on le rencontre dans son milieu naturel.

Pour approfondir davantage encore vos connaissances sur ce mustélidé, je vous invite à consulter ce superbe article complet sur le blaireau européen disponible sur le site de Larousse : CLIQUEZ ICI !

Je vous invite également à aller consulter les 3 post entièrement consacrés au Blaireau sur notre compte INSTAGRAM @enfantsdelanature :

A bientôt pour de nouvelles découvertes animales sur Les Enfants de la Nature !